Sunday, May 25, 2014


Interdiction des élections : une vingtaine de Syriens résidant en France saisissent le Conseil d’État

Communiqué de Damien Viguier
Au nom du Collectif de défense de la liberté des Syriens


Paris, le 23 mai 2014

Les autorités françaises ont pris récemment la décision de s’opposer à l’organisation des élections présidentielles syriennes le 28 mai prochain en France. Une vingtaine de ressortissants syriens, résidents en France, que cette décision prive de leur droit de vote, ont saisi le Conseil d’État.

La liberté
Issu de l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, et mentionné dans les dispositions de l’article 21, 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 (article 21, 3), et protégé par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques du 16 décembre 1966 (article 25, b), l’exercice du droit de vote constitue sans conteste une liberté fondamentale.
La privation pure et simple de l’exercice d’une liberté fondamentale constitue une atteinte grave à cette liberté fondamentale. L’exercice des droits politiques, et en priorité l’exercice du droit de vote, est attaché au fonctionnement démocratique des institutions. Cette atteinte est d’autant plus grave que cet exercice doit être garanti par l’État français. En s’opposant par une formule générale et absolue à l’organisation des élections présidentielles syriennes sur l’ensemble de son territoire français, le ministre des Affaires étrangères prive les résidents syriens de la possibilité d’exercer, légalement, leur droit de vote dans le respect de l’ordre public et des conventions internationales. Sans apporter la moindre justification relative au trouble à l’ordre public que pourrait constituer sur le territoire français l’organisation de ces élections, cette opposition du ministre des Affaires étrangères porte une atteinte grave à une liberté fondamentale.

La parole donnée
Dans sa décision verbale, le ministre des Affaires étrangères a cru pouvoir fonder son opposition à l’organisation sur son territoire des élections présidentielles syriennes sur la Convention de Vienne du 24 avril 1963 sur les relations consulaires. Or, ce fondement ne tient pas.
En Droit international, le respect de la parole donnée est la pierre angulaire ; principe que l’on exprime, à l’oreille des millénaires, en latin : pacta sunt servanda. Principe qui implique d’exécuter les traités de bonne foi (Convention de Vienne du 23 mai 1969 sur le droit des traités, article 26). En l’espèce, ni dans sa lettre, ni dans son esprit, la Convention de Vienne du 24 avril 1963 sur les relations consulaires ne permet à un État de s’opposer à l’organisation d’élections étrangères sur son territoire.
Le droit des relations consulaires, qui suppose l’amitié entre les nations et l’égalité entre États, proscrit expressément le traitement discriminatoire entre les États (voir Convention de Vienne du 24 avril 1963, article 72). Or, en l’espèce, le ministre des Affaires étrangères n’interdit pas toute tenue d’élections étrangères sur son sol, ni toute tenue d’élections présidentielles étrangères. Sont seules prohibées les prochaines élections présidentielles syriennes. Par conséquent, en faisant un sort discriminatoire à l’État syrien, la France viole le droit des relations consulaires, et en particulier l’engagement par elle pris en ratifiant la Convention de Vienne du 24 avril 1963.
La décision du ministre des Affaires étrangères est donc manifestement illégale à ces deux titres.

L’hospitalité
En droit, l’étranger résidant légalement sur le territoire français ne peut être privé de l’exercice de ses droits politiques attachés à sa citoyenneté. Les élections consulaires et au sein des ambassades permettent ainsi l’exercice des droits civiques et politiques des étrangers, dans le respect de l’ordre public. Une telle décision politique du ministre des Affaires étrangères ne peut donc priver les syriens légalement résidents de l’exercice de leurs droits civils, dès lors qu’ils ne font l’objet d’aucune condamnation pénale les privant de l’exercice de ces droits. Par conséquent, la décision du ministre des Affaires étrangères privant les résidents étrangers séjournant légalement en France de l’exercice de leur droit de suffrage constitue une atteinte manifestement illégale à cette liberté fondamentale.

L’urgence
L’opposition du ministre des Affaires étrangères a été notifiée avant le 12 mai 2014. Les élections présidentielles doivent se tenir, pour les résidents à l’étranger, le 28 mai, soit dans quelques jours. La sauvegarde de la liberté fondamentale du requérant implique par conséquent de prendre des mesures d’extrême urgence, et au plus tard dans la journée du 27 mai 2014.
Il convient de prendre toute mesure susceptible de sauvegarder la liberté fondamentale du requérant. Et d’ordonner à l’administration de notifier au Gouvernement syrien le retrait de toute opposition à la tenue du scrutin syrien sur l’ensemble du territoire français.

US Ukraine Policy Reaching Dead End

Nikolai BOBKIN | 25.05.2014 | 00:00
 
The world attention is focused on the prowess of the resistance fighters who effectively beat off the attacks of chasteners and mercenaries against the Donetsk and Lugansk national republics. It gets US Ukraine policy plans stymied. The Odessa massacre and the following crimes committed by Kiev-based regime in Donbass inspired the people of the Ukraine’s eastern regions in their resolve to fight back. It’s not a group of activists opposing the interim government but rather a movement supported by the majority of population. The United States has lost moral ground to call them separatists. It would not be an exaggeration to say this is an emergency situation that needs re-assessment of approaches. 
The hopes Kiev cherishes for rapprochement with the United States are in vain. The US policy is aimed at creating smoldering conflicts in Eurasia in order to destabilize Russia. Ukraine is a link in the chain and the preparations for making it a hotbed have been taking place for dozens of years. Washington has become a sponsor of putschists’ regime to strengthen its presence on the Dnieper shores. Americans do their best to aggravate the things pushing the Ukrainian state to total collapse. 
Around 90 percent of the population supported the political independence of Donbass at the referendums recently held simultaneously in the Donetsk and Lugansk regions. The results show that in fact Ukraine is a divided country. The people in the Ukraine’s south-east don’t want to live according to the rules established by overseas sponsors. It will never recognize the rule of US puppets in Kiev. The United States hopes to solve all the problems by holding the presidential election as early as possible though none of the candidates are able to unite Ukraine. The people of the country don’t live by the same laws anymore; they have different vision of the country’s future and don’t want to live together. No election can legalize the provisional regime based in Kiev. 
Neither the mercenaries of private military providers, nor another package of sanctions against Russia will help the United States to put down the fire in Ukraine. The pictures of John McCain and Victoria Nuland taken as they stand side by side with Ukrainian fascists opposed by the people of Donbass pour more fuel on the flame of people’s indignation. 
John Brennan, the CIA director, says his agency cooperates with Ukrainian counterparts to make Ukraine stable again. Who are these fighters for new Ukraine? There are hordes of CIA stooges and Roman Kupchinsky is one of them. He has headed Radio Liberty - Radio Free Europe for many years. His father- Roman Kupchinsky, senior, has closely cooperated with the Heinrich Himmler’s SD to train personnel in subversive activities on the Soviet territory. His next of kin served in the division Galichina SS division that was involved in massacres of civilians in the USSR, Czechoslovakia and Yugoslavia. In 1949 the Kupchinsky family found refuge in the United States. In early 1980s Roman Kupchinsky worked for the CIA in Afghanistan coordinating the activities of mujahedeen fighting Soviet troops. He had relation to creating Al Qaeda and coordination of terrorist activities around the world. 
This kind of people are responsible for keeping up ties with Ukrainian Neo-Nazi fighting the people of Ukraine’s south-east. Back in history Americans helped Hitler come to power so that he could become a striking force targeted against Russia. We all know what it resulted in. Now the United States is repeating one mistake after another in Ukraine. The main target is Russia and the emerging Ukrainian nationalism is the weapon. Now Dmitry Yarosh, the leader of Pravy Sector, is a presidential candidate. The man has close ties with Valentin Nalivaichenko, the head of Ukraine’s Security Service, who has worked for the CIA, and Andrei Parubiy, the head of the National Security Council, suspected of being involved in Maidan shootings in February. The fact that Pravy Sector formations became part of the Ukraine’s recently formed National Guard providing access to heavy weapons and aviation made Yarosh a key figure among the regime’s ranks. As a presidential candidate Yarosh promises to fight Russian «imperialism», regional «separatism» and make Ukraine a nuclear state. 
The events in Ukraine are an action of intimidation staged by US special services. The whole regions are terrorized. If the process is not stopped it would continue after the May 25 election to match CIA planned scenario. The target to strike is Russia but it affects the leading countries of the European Union. It’s all done in the name of US «exceptionalism» and the belief in America’s greatness. This archaic faith in its outstanding role in the multipolar world leads the United States into the Ukrainian dead end…http://www.strategic-culture.org/news/2014/05/25/us-ukraine-policy-reaching-dead-end.html