Saturday, May 3, 2014

PALÄSTINA: "Wie Schafe, die zur Schlachtbank geführt werden - wie Schafe in die Besatzung geführt werden" GIDEON LEVY Haaretz 27.4.14

 "Erkenne Israel als einen jüdischen Staat an – selbst dann, wenn  Israel  seine Bedeutung nicht kennt und natürlich auch dann, wenn wir euch  nicht anerkennen, wenn auch nur für einen Moment als Nation mit gleichen Rechten".

Bevor die chauvinistischen Kommentare auf die Haaretz- Website fliegen, lasst mich eindeutig sagen.  Man kann den Holocaust nicht mit der Besatzung vergleichen. Aber der Akt des Widerstandes ist gleich legitim und in beiden Fällen gerecht. Heute am Vorabend des Holocaust-Märtyrertages  und des Tages der Helden sollten wir  mit psychischer Stärke angetreten sein, um derer zu gedenken, die unter der Tyrannei einer anderen Nation leben. Genauso, wie wir die Kraft des Widerstandes von Europas eroberten Nationen, die Partisanen und den Widerstand bewundern, sollten wir in der Lage sein, den Widerstand gegen die israelische Besatzung der Palästinenser zu verstehen. Es sollte eine der Lektionen des Holocaust sein, das Gegenteil von staatlicher Gehirnwäsche, die jetzt bereits im Kindearten beginnt. 
Letzte Woche markierte das Ende eines anderen  deprimierenden Kapitels: der längste „Friedensprozess“ in der Geschichte. Und die israelische Propagandamaschine  versucht noch einmal, den begrenzten palästinensischen  jetzt fast  gewaltfreien Widerstand als illegitim zu beschreiben. Und  dass die Palästinenser  angeblich die Verantwortung für das Misslingen (des Friedensprozesses) tragen.
Was  wird Benyamin Netanjahus Israel zu Mahmood Abbas Palästina sagen?  Bleib still und wage nicht zu widerstehen. Bleib ruhig, angesichts der Siedlungen, die weiter unkontrolliert auf eurem Land gebaut werden. Wage  nicht, Terror zu benützen und auch keine Diplomatie, die – wie wir wissen „politischer Terror“ ist. Kein ziviler Ungehorsam und kein Boykott der Siedlungen.( Kaufe nur „blau-weiße“  israelische Produkte). Demonstriert nicht und denkt nicht an gewaltlosen Protest.
Arbeitet zusammen mit der Armee und seinen dunklen Institutionen. Benützt ihre Sicherheits-Subunternehmen, auch gegen dein eigenes Volk. Begrüße  die Racheakte mit Liebe. Erkenne Israel als einen jüdischen Staat an – selbst dann, wenn  Israel  seine Bedeutung nicht kennt und natürlich auch dann, wenn wir euch  nicht anerkennen, wenn auch nur für einen Moment als Nation mit gleichen Rechten.
Vergesst das Rückkehrrecht, erwähnt  es nicht mal im Spaß. Überlasst die Flüchtlinge ihrem Schicksal. Löscht eure Geschichte und euer Erbe. Am ehesten kannst noch an einen  geteilten demilitarisierten Staat  denken, ein Kompromiss nach dem anderen; lange nachdem ihr den größten Teil des Landes aufgegeben habt. Mit andern  Worten: schreibe dich bei der Likud ein, stehe den israelischen Verteidigungskräften bei und stört die Siedler nicht.“  Weniger als dies, wird gegen dich zählen.
Die Wahrheit ist, dass Abbas schon  in erschreckender Weise in die meisten dieser Bedingungen eingewilligt hat. Aber nicht in alle und dass dies für Israel noch nicht genug für. 
Es war eine Zeit der Schande: Ich schämte mich über die nicht hebräischen Namen meiner Eltern (Thea und Heinz), darüber,  dass sie kein hebräisch sprachen, über den Namen  der Stadt meines mütterlichen Großvaters (Carlibaba) und  über den Namen des Schiffes, mit dem sie  illegal einwanderten (Frossula) und der Namen des Lagers, in denen einige meine Verwandten  ums Leben kamen (Treblinka). Es war alles so fremd und  voller Schande, besonders, dass sie wie „Schafe zur Schlachtbank gingen“
Ich war jung und jetzt bin ich alt und alles sieht ganz anders aus. Die nicht-hebräischen Namen wandelten sich in Provinzen der Sehnsucht und die Schafe gingen zur Schlachtbank – es war der einzig mögliche Weg. Aber der Schulhof-Glaube im Imperativ oder die sich widerstehende Tyrannei blieben. 
Palästinensischer Widerstand ist tatsächlich einer der schwächsten in der Geschichte. Mit der Ausnahme der verwünschten  Jahre der zweiten Intifada, als beide Seiten bluteten. Die 47 Jahre der Besatzung sind für den Besatzer ganz angenehm gewesen. 
Die Wahrheit ist, dass  Abbas schon in die meisten dieser Bedingungen  eingewilligt hat. Aber nicht in alle und das ist für Israel nicht gut genug. Tatsächlich würde nichts gut genug für dieses sein – Israel wird neue Bedingungen stellen, bis es auf die vor ihnen eingeht. 
Abbas wird in die palästinensische Geschichte als Kollaborateur der Besatzung  eingehen, ein Typ wie Rudolf (Israel) Kastner ohne Töten oder die Rettungen.  Also gingen wir wie Schafe zur Schlachtbank und nun verlangen wir, dass auch die Palästinenser wie Schafe unter die Besatzung gehen. 

Wenigstens  an diesem Tag sollten Juden und Israelis dies verstehen.(dt. E. Rohlfs)
Auszüge      http://www.free-palestine.ch/ art161.php?lang=en

"Syrie : une communauté meurtrie qui lutte pour survivre" 01/05/2014

Dans une Alep dévastée, l'archevêque grec melkite se démène pour mettre en place un programme humanitaire qui profite à tous
Mgr Jeanbart
Mgr Jeanbart

Un témoignage reçu à l’Œuvre d’Orient.
De nouveau et depuis plus d’un mois, le courant électrique et les lignes téléphoniques sont perturbés, l’eau manque et cela fait bientôt dix jours qu’Alep est assiégée et coupée du reste du monde. Il y a juste quelques jours, Jeudi Saint, la ville fut le théâtre d’affrontements terribles qui ont empêché les gens, horrifiés par les bombardements, de sortir de leurs maisons pour aller prier. Il est inutile, en ces circonstances tragiques, de parler de ce que  les aleppins endurent, innombrables sont les difficultés qui les assaillent et les problèmes humanitaires, aussi bien matériels que sociaux, qu’ils doivent affronter à chaque levé de soleil.
DES COMMUNAUTÉS CHRÉTIENNES DES LE DÉBUT DU CHRISTIANISME
Il nous est impossible d’énumérer ici toutes les souffrances de la population de cette ville, huit fois millénaire, et surtout celles  des chrétiens, dont elle abrite dans son enceinte un grand nombre, ils étaient estimés à quelques 150.000 avant la guerre. Alep compte de nombreuses Églises et Institutions caritatives et sociales de toutes sortes. Vous avez certainement déjà entendu parler de ce que les Aleppins ont subi comme dégâts matériels et de malheurs humains difficiles à  supporter qui les frappent, à cause de cette guerre ignoble et dévastatrice. Des Communautés  chrétiennes vivent dans cette ville depuis les premières années du christianisme. Notre Evêché était déjà établi officiellement depuis la fin du troisième siècle et un de ses premiers évêques  était présent au Concile de Nicée  en 325. Jusqu’à aujourd’hui et malgré tous les malheurs qui nous frappent, notre Église continue à vivre et nous ferons tout ce que nous pouvons pour que sa marche apostolique dans ce malheureux pays ne s’arrête point.
UNE GRANDE DÉSOLATION ET UNE SITUATION TRÈS PÉNIBLE
Les dégâts effrayants qui ont touché nos institutions et les biens de nos fidèles, les maisons démolies,  les usines détruites, le travail arrêté, l’exode des gens en nombre important, tout ceci a causé une grande désolation et une situation sociale très pénible, où le manque du nécessaire et la pauvreté des gens de plus en plus apparente nous attriste et nous rend particulièrement malheureux et surtout lorsque nous pensons à ce qu’était notre ville de prospérité et de bien-être pour ses habitants. Les destructions qui ont frappé les institutions et structures administratives de la ville et démoli ses nombreuses usines ont également touché nos églises et nos différents établissements. Cinq des 12 églises de notre diocèse ont subi des dégâts importants: l’église Saint Michel a reçu 2 roquettes, le siège de l’Archevêché et la Cathédrale attenante ont été touchés à 6 reprises et ont subi de grands dégâts. Notre église dans la ville de Tabaka sur le grand barrage de l’Euphrate est en ruines, et celle de la ville de Rakka a été dévastée par des groupes Djihadistes, elle est toute fissurée et son curé a dû la quitter pour cause de menace à sa vie. Quant à notre église de Saint Démétrios, située dans un quartier populaire sur la ligne de démarcation, elle avait été la cible de plusieurs projectiles de mortiers. Nombre de nos institutions et de nos écoles ont aussi subi des dégâts de toute sorte, mais n’ont pas été détruites, Dieu merci !
LES ÉCOLES, SEUL ESPOIR POUR L’AVENIR 
Malgré ce qui se passe, nous faisons beaucoup d’efforts pour que nos écoles, qui sont notre seul espoir pour l’avenir, continuent leur mission éducative et culturelle. Elles sont au nombre de 7 actuellement, dont 3 instituts de formations professionnelle: touristiques, soins infirmiers, et gestion : les études continuent dans la section touristique et celle des soins infirmiers. Nous avons dû transférer les services de deux de nos  quatre écoles : « Al Amal » et « Al Farah » de la banlieue vers le centre-ville, où nous avons obtenu l’autorisation du ministère pour utiliser provisoirement les locaux disponibles. Les deux autres écoles que nous avons : « Al-Inayé » et « Al wouroud »  ont pu continuer leurs activités dans leurs propres bâtiments en ville. Ces écoles qui comptaient avant la guerre quelques quatre mille élèves, en accueillent aujourd’hui, dans leur ensemble, moins que trois mille.
UNE ACTION HUMANITAIRE MENÉE PAR LE DIOCÈSE
Depuis la fin de l’année 2011, le diocèse avait pris des précautions en prévision des risques  que pouvaient courir les chrétiens en matière de ravitaillement en cas de pénurie. Nous avions prévu le stockage d’une bonne quantité de vivre et de denrées alimentaires et nous nous étions préparés à offrir éventuellement, l’aide possible aux fidèles dans le besoin et plus particulièrement à ceux qui  étaient les plus touchés  par les affres de la guerre. Un Comité  ad hoc a été établi à cet effet, il a organisé l’action humanitaire de secours dans les différents domaines de la façon suivante :
  • A-La distribution de paniers de provisions auprès de 1.500 familles dans trois de nos centres paroissiaux. Le Comité travaille en coopération avec un groupe de prêtres et de laïques engagés dans l’église, ce qui a permis à ces familles de recevoir chaque mois un panier alimentaire lui permettant de survivre, nous entamons déjà la troisième année de ce programme.
  • B-Face à l’arrêt des travaux dans les usines et le gel des activités commerciales et professionnelles, nombre de chefs de familles se sont retrouvés sans travail et sans aucun revenu financier leur permettant d’assurer le strict minimum des besoins ordinaires de leurs familles. A cet effet, nous avons créé une « caisse des urgences » visant à procurer une somme mensuelle à ces familles, équivalente à la moitié d’un salaire chaque fin de mois, 400 familles en bénéficient à ce jour. Nous espérons avec l’aide de Dieu pouvoir continuer cette aide jusqu’au retour des pères de familles à leur travail.
  • C-Dans ces circonstances pénibles, nombreux sont ceux qui se trouvent devant la grande difficulté d’accéder à des soins médicaux convenables, nous avons pour cela élargi l’action de notre dispensaire communautaire et nous l’avons équipé de tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins urgents dans les circonstances actuelles.
  • D-Nous avons ouvert nos couvents et nos institutions pour accueillir les familles déplacées qui n’ont plus d’hébergement. Une centaine de familles, en majorité musulmanes, sont logés chez nous actuellement.
  • E-Entre temps un grand problème devait être absolument résolu, c’est celui de la scolarité des enfants. La situation financière de nombreux parents d’élèves devenue très lamentable, les a rendu incapables de payer leurs dus aux écoles de leurs enfants. Face à cette situation très pénible et vue les circonstances particulièrement éprouvantes et afin de permettre à nos jeunes de poursuivre leurs études, nous nous sommes trouvés dans l’obligation de créer un fonds de bourses scolaires à l’intention des élèves dont les parents sont devenus incapables de payer leurs frais scolaires. Il fallait sauver à la fois l’écolier dans la poursuite de sa formation  et l’école dans la poursuite de son fonctionnement. Nous avons réussi en 2013 à assurer près de 550 bourses d’études et nous espérons pouvoir en assurer un peu plus cette année-ci, afin de pouvoir répondre  aux demandes du nombre croissant de familles affaiblies par la guerre et en pleine détresse.

Enfin nous avons grand espoir que ce calvaire que traverse notre pays ne durera plus pour longtemps, et que la paix reviendra pour que nos fidèles retournent à leurs travail dans la paix et retrouvent une vie normale, en sécurité et dans une atmosphère sereine d’entente fraternelle entre les citoyens de ce pays bien aimé.
Alep le 21 avril 2014
+ Jean-Clément JEANBART
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Publication de ce jour de l'Oeuvre d'Orient.

01/05/2014


USA Strategy in Libya Seems to Have Been Planned All Along to Destroy Libya not Democratize it!


West: Did the U.S. choose war in Libya over Qaddafi’s abdication?
Published: Wednesday, April 30, 2014 9:11 p.m. CDT
More than Benghazi skeletons should haunt Hillary Clinton’s expected 2016 presidential bid. It now seems that the entire war in Libya – where thousands died in a civil war in which no U.S. interest was at stake – might well have been averted on her watch and, of course, that of President Obama’s. How? In March 2011, immediately after NATO’s punishing bombing campaign began, Muammar Qaddafi was “ready to step aside,” says retired Rear Admiral Charles R. Kubic, U.S. Navy. “He was willing to go into exile and was willing to end the hostilities.”

On March 19, 2011, Hillary Clinton, then secretary of state, made a dramatic announcement from Paris on behalf of the “international community.”
“Yesterday, President Obama said very clearly that if Qaddafi failed to comply with these terms, there would be consequences,” Clinton said. “Since the president spoke, there has been some talk from Tripoli of a cease-fire, but the reality on the ground tells a very different story. Colonel Gaddafi continues to defy the world. His attacks on civilians go on.”
The following day, March 20, 2011, Kubic says he relayed to the U.S. AFRICOM headquarters Qaddafi’s interest in truce talks as conveyed by a top Libyan commander, Gen. Abdulqader Yusef Dubri, head of Qaddafi’s personal security team. On March 21, 2011, Kubic continued, with the NATO war heating up, a senior aide to Qadaffi, Gen. Ahmed Mamud, directly submitted a set of terms for a 72-hour-truce to Linvill at AFRICOM. The Benghazi commission made the basic text of these terms available to press.

By March 22, Qadaffi had verifiably begun pulling back troops from the rebel-held cities of Benghazi and Misrata. The cease-fire Hillary Clinton said the “international community” was seeking only days earlier seemed to be within reach, with the endgame of Qaddafi’s abdication and exile potentially on the table.

Then, shockingly, Kubic got what amounted to a “stand down” order from AFRICOM – an order that came down from “well above Gen. Ham,” Kubic says he was told – in fact, as Kubic said in our interview, he was told it came from outside the Pentagon.

The question becomes, who in the Obama administration scuttled these truce talks that might have resulted in Qaddafi handing over powers without the bloodshed and destruction that left Libya a failed state and led to Benghazi?

Had talks gone forward, there is no guarantee, of course, that they would have been successful. Qaddafi surely would have tried to extract conditions. One of them, Kubic believes, would have been to ensure that Libya continue its war on al-Qaida. Would this have been a sticking point? In throwing support to Islamic jihadists, including al-Qaida-linked “rebels” and Muslim Brotherhood forces, the U.S. was changing sides during that “Arab Spring.” Was the war on Qaddafi part of a larger strategic realignment that nothing, not even the prospect of saving thousands of lives, could deter? Or was the chance of going to war for “humanitarian” reasons too dazzling to lose to the prospect of peace breaking out? Or was it something else?

It’s beyond all of us, I’m afraid – unless a Select Committee on Benghazi finally comes together to do the people’s business.

• Diana West blogs at dianawest.net, and she can be contacted via dianawest@verizon.net. Follow her on Twitter @diana_west_.
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